Inventaire des coleoptères et champignons saproxyliques dans le Parc du Jorat
La création du Parc naturel du Jorat va permettre la dynamique naturelle et encourager la conservation des espèces liées aux vieux arbres et au bois mort. Nous avons l'opportunité de suivre l'évolution de la biodiversité dès le début.
Factsheet
- Lead school School of Agricultural, Forest and Food Sciences
- Institute(s) Multifunctional Forest Management
- Research unit(s) Forest Ecosystem and Management
- Funding organisation Others
- Duration (planned) 01.05.2022 - 01.11.2024
- Project management Prof. Dr. Thibault Lachat
- Head of project Prof. Dr. Thibault Lachat
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Project staff
Prof. Dr. Thibault Lachat
Romain Angeleri
Nicolas Roth
Michael Grüter -
Partner
Canton de Vaud
Eidgenössische Forschungsanstalt WSL
ZHAW School of Management and Law
Direction générale de l'environnement (DGE) - Keywords Monitoring, biodiversité forestière, forêt en libre évolution, bois mort, arbre-habitat
Situation
La création récente du Parc naturel du Jorat avec une zone centrale en libre évolution de 444 ha et d’une zone de transition de 493 ha ainsi que la mise en place de 132 placettes permanentes pour l’inventaire des structures forestières représentent une opportunité unique pour la réalisation d’un suivi sur le long terme des espèces saproxyliques. Un projet similaire a été réalisé dans le Sihlwald entre 2016 et 2019, où les inventaires d’espèces se sont calqués sur un sous-échantillonnage des placettes d’inventaire forestier. Une approche similaire est proposée dans ce projet en se focalisant sur les coléoptères et les champignons saproxyliques.
Course of action
Nous utilisons une approche similaire à celle utilisée à l’échelle nationale pour le contrôle d’efficacité des réserves forestières en se basant sur les champignons et des coléoptères saproxyliques. Cependant, quelques changements sont prévus afin d’adapter la méthode à la configuration du Parc du Jorat (zone centrale et de transition). L’approche proposée permet de dresser une liste standardisée des espèces de coléoptères et champignons saproxyliques dans le Parc, de suivre sur le long terme l’évolution de ces deux groupes, de mettre en évidence l’effet de l’abandon de l’exploitation en comparant la zone centrale avec la zone de transition et de comparer le Parc du Jorat à d’autres réserves étudiées dans le cadre d’autres projets.