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Soutien à la rédaction du mémoire de master
25.06.2024 Laura Moshfegh vous aide à mener à bien votre mémoire de master au sein du département Technique et informatique. Dans cette interview, vous en apprendrez plus sur Laura Moshfegh, sur les compétences que vous acquerrez auprès d’elle et sur les avantages à présenter une vision concrète de votre formation continue
Pourrais-tu nous parler un peu de toi?
Passionnée de sport, j’ai obtenu un bachelor en communication et un MBA aux États-Unis grâce à une bourse d’études de tennis. J’ai ensuite travaillé pendant près de dix ans dans la communication d’entreprise et j’ai récemment terminé une formation continue de trois ans en coaching. Je suis maman d’une petite fille de deux ans et je sais qu’il n’est pas toujours facile de concilier travail, formation continue et famille. C’est pourquoi je peux me glisser aisément dans la peau des étudiant-e-s de la BFH.
La phase de rédaction du mémoire de master est une période exigeante, mais aussi très enrichissante et valorisante pour les étudiant-e-s. Apporter un soutien complet aux étudiant-e-s dans le cadre de mon activité me motive énormément, tant sur le plan scientifique que sur les divers aspects de coaching entourant le travail de master.
En quoi consiste concrètement ton activité?
Je suis responsable du concept et du contenu de la série de séminaires de formation continue consacrée au travail scientifique (WAW), qui comprend sept cours au total. En outre, je dirige le cours d’introduction au travail scientifique. Les étudiant-e-s y acquièrent les bases de la recherche et les appliquent aussitôt à leur projet de mémoire de master dans le cadre de missions axées sur la pratique.
Par ailleurs, en qualité de membre de l’équipe de travail de master, je m’occupe du processus dans sa globalité, de la récolte d’informations à la remise du diplôme. Il s’agit notamment de coordonner et de soutenir les acteurs et actrices impliqué-e-s dans le mémoire de master, à savoir les étudiant-e-s, les enseignant-e-s, les évaluateurs et évaluatrices et enfin les expert-e-s.
Je m’estime très chanceuse de pouvoir participer au développement de notre offre de mémoires de master. Notre objectif est d’offrir à nos étudiant-e-s une expérience de travail de master flexible, axée sur la pratique et les personnes, qui soit compatible avec leur activité professionnelle.
À quoi faut-il prêter attention dans les travaux scientifiques?
À la BFH, nous nous situons à l’interface immédiate entre science et pratique. Cela signifie que les étudiant-e-s doivent respecter des critères scientifiques lors de la rédaction de leurs travaux, sans pour autant perdre de vue l’application. Le travail de master leur offre une chance unique d’appliquer les connaissances acquises dans les différents modules CAS.
Rechercher un sujet constitue la première étape et l’une des plus importantes d’un travail scientifique. Le sujet idéal doit leur tenir à cœur et se révéler également capital pour leur avenir. Après l’avoir déniché, on formule une question de recherche ou un objectif clair. Cette phase appelle des recherches approfondies afin, d’une part, d’établir un lien avec la théorie et, d’autre part, de recueillir des exemples pratiques et des données pertinentes. La méthodologie représente le cœur et l’élément clé de tout travail scientifique, autrement dit la question de la mise en œuvre du projet.
La présentation des résultats crée l’opportunité d’établir un lien entre fondements théoriques et bagage acquis. La proximité des étudiant-e-s avec la pratique favorise un transfert direct des résultats de la recherche dans des contextes professionnels et peut créer une réelle valeur ajoutée pour leur propre entreprise ou la société. La discussion ne doit pas faire l’impasse sur la réflexion critique et l’interprétation des résultats.
Globalement, il est primordial de procéder de manière fondée et structurée dans les travaux scientifiques. Autre mot-clé : la traçabilité des méthodes utilisées et des résultats obtenus. Si on peut identifier le fil conducteur et si la méthodologie s’adapte à l’objectif, c’est déjà beaucoup de gagné.
Un tuyau à donner aux étudiant-e-s sur la manière de terminer leurs études?
Je considère que ce qui compte sur le chemin du diplôme est de garder une vision claire du but que l’on souhaite atteindre et de la porter au plus profond de son cœur. Par vision, on entend aussi simplement le désir d’acquérir de nouvelles connaissances dans un domaine particulier. Le secret, c’est la passion et la détermination. Elles garantissent la motivation nécessaire pour mener à bien sa formation continue.