Enregistreurs de géodonnées pour petits passereaux

Point de départ

Les dangers auxquels font face les oiseaux migrateurs ne s’arrêtent pas à leurs sites de reproduction. Pour garantir des mesures spécifiques de protection des oiseaux migrateurs, il faut certes connaitre leurs sites de reproduction, mais aussi leurs itinéraires migratoires ainsi que leurs zones d’escale et d’hivernage. Ces informations peuvent être obtenues grâce aux enregistreurs de géodonnées.

Ojectifs

Dans le cadre de ce projet, divers enregistreurs de géodonnées d’un poids d’au moins 0,5 g sont développés pour pouvoir déterminer l’emplacement et l’activité d’un oiseau chanteur.

Procédure

La BFH est chargée de développer l’équipement et le logiciel. Les enregistreurs de géodonnées sont ensuite testés en collaboration avec la Station ornithologique suisse. Les informations imprimées sont produites par un partenaire industriel en Suisse, tandis que le montage final est placé sous la houlette de la Station ornithologique, qui effectue aussi les études de terrain en partie en collaboration avec d’autres instituts. Les résultats de l’étude font régulièrement l’objet d’articles.

Solution

Trois enregistreurs de géodonnées en particulier sont utilisés actuellement par la Station ornithologique:

• Trois enregistreurs de géodonnées en particulier sont utilisés actuellement par la Station ornithologique:

  GDL2: c’est la variante la plus légère (seulement 0,5 g, pile et système de fixation inclus). Le GDL2 enregistre la trajectoire de la lumière du soleil durant une année. Ces données permettent de déterminer la position géographique quotidienne et ainsi les itinéraires migratoires et les zones d’hivernage.

• GDL3pam: cet enregistreur pesant environ 1 g est équipé de capteurs additionnels pour mesurer l’activité des oiseaux. Il mesure et enregistre la pression atmosphérique, l’accélération et le champ magnétique terrestre. Le GDL3pam a réussi par exemple à prouver que les martinets alpins passent 200 jours dans les airs durant le semestre d’hiver.

• µTag: la dernière version des enregistreurs de géodonnées dispose d’un émetteur/récepteur intégré qui permet de relever la position de l’oiseau et de télécharger automatiquement les données. Un petit module photovoltaïque en option permet d’alimenter l’enregistreur de données, garantissant ainsi une utilisation sur plusieurs années.