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Entre imprimantes 3D et robots
04.06.2020 Dans le nouvel Industry Lab de la Haute école spécialisée bernoise (BFH), les étudiants découvrent depuis six mois les opportunités inédites offertes par l’industrie 4.0. Une visite virtuelle de l’univers complexe des processus industriels.
Nous abordons ici tous les aspects de l’industrie bernoise.» Patrik Marti illustre son propos en offrant une visite virtuelle – coronavirus oblige – de l’«Industry Lab» de la Haute école spécialisée bernoise (BFH). De l’extérieur, un bâtiment historique en grès; à l’intérieur des murs d’un blanc immaculé. Le revêtement mural rappelle l’entrée d’une entreprise.
C’est ici que l’on plonge dans l’univers de l’industrie. Non sans ironie dans le contexte actuel,
on note que le laboratoire dispose également d’une salle de simulation dédiée au télétravail, un endroit aux allures de chalet en bois et accueillant avec son canapé, qui permet de contrôler «à distance » les processus. Toutefois, la plupart des étudiants de la BFH qui utilisent normalement l’Industry Lab travaillent actuellement depuis chez eux. C’est pourquoi de nombreux équipements manquent à l’appel dans le laboratoire… En toute légalité, naturellement: «Un étudiant a embarqué notre Cobot dans sa Jeep pour le monter chez lui», explique Patrik Marti en souriant.
Approfondir les connaissances
Ce collaborateur scientifique et expert de l’industrie 4.0 a participé à la création du laboratoire l’année dernière. Le domaine d’études Ingénierie de gestion a vu le jour à l’automne 2019. L’Industry Lab permet notamment aux étudiants d’approfondir leurs connaissances en Industrial Engineering, l’un des thèmes abordés depuis 2017 dans le cadre de la filière Ingénierie de gestion qui regroupe la gestion d’entreprise, l’informatique et l’ingénierie. En raison des restrictions dues au coronavirus, seuls quelques étudiants peuvent actuellement utiliser le laboratoire. En plus des robots coopératifs et des imprimantes 3D, le laboratoire regorge d’appareils tous plus mystérieux les uns que les autres pour les profanes. La pièce maîtresse est sans nul doute une installation que l’on pourrait décrire avec beaucoup d’imagination comme un circuit de train futuriste de forme ovale. Les rails sont remplacés par un tapis roulant et le train s’arrête à de nombreuses stations où une machine accomplit une tâche. Patrik Marti sourit doucement et explique qu’il s’agit d’une installation pédagogique en génie
des procédés qui permet de simuler des circuits de contrôle, des mélanges, des effets thermodynamiques – en bref, tout le spectre de l’industrie bernoise. Sans oublier la fabrication additive, les imprimantes 3D, les fraiseuses et les perceuses.