Master CIS : des études pour notre avenir

22.03.2024 «Circular Innovation and Sustainability» est le nom de la filière d’études de master interdisciplinaire des départements Économie (BFH-W), Technique et informatique (BFH-TI) et de la BFH-HAFL. Depuis deux ans, les étudiant-e-s bénéficient d’un large aperçu des domaines de l’économie circulaire et du développement durable. Dr Silvia Zingg, enseignante en écologie et biologie à la BFH-HAFL et membre de l’équipe de direction de la filière, nous parle de l’essence et de l’objectif du master.

Dr. Silvia Zingg en entretien
«L’évolution vers une économie circulaire concerne l’ensemble du système», dit Silvia Zingg, membre de l’équipe de direction de la filière.

Madame Zingg, Le nom « Circular Innovation and Sustainability » invoque les thèmes de l’économie circulaire et de la durabilité. On connait bien la notion de durabilité, mais qu’entend-on par « économie circulaire » ?

Silvia Zingg: Notre économie est encore en grande partie linéaire : on prend des ressources naturelles, on produit quelque chose, on vend un produit, celui-ci est consommé ou utilisé, puis jeté. Dans l’économie circulaire en revanche, les produits et les ressources qu’ils renferment doivent rester en circulation aussi longtemps que possible, que ce soit par le recyclage, la réparation ou la réutilisation. Les avantages sont considérables : cela préserve les ressources, améliore le bilan écologique et diminue la dépendance vis-à-vis des chaines d’approvisionnement internationales.

Le concept d’économie circulaire est prometteur. Qu’en est-il en réalité ?

Un changement de mentalité doit s’opérer dans l’économie. Pour que les produits restent autant que possible en circuit, il faut renouveler les processus et les modèles d’affaires. Par exemple, fabriquer des produits facilement recyclables ou réparables. Ou encore louer au lieu de vendre. Mais pour réussir cette transformation, la société et le comportement de consommation doivent aussi changer. En bref, l’évolution vers une économie circulaire concerne l’ensemble du système. Les diplômée-s du Master CIS joueront un rôle majeur dans l’initiation de ce changement et dans son avancée.
 

Image symbolique de l'économie circulaire
«Le Master CIS est interdisciplinaire. Ces connaissances pluridisciplinaires permettent aux étudiant-e-s de penser de manière globale, d’identifier et de comprendre les interactions», dit Silvia Zingg.

Concrètement, quelles seront les forces des diplômé-e-s ?

Le Master CIS est interdisciplinaire. Les étudiant-e-s suivent des cours dans différents départements de la Haute école spécialisée bernoise, – comme par exemple chez nous à la BFH-HAFL ou dans les départements Économie ou Technique et informatique. Ces connaissances pluridisciplinaires permettent aux étudiant-e-s de penser de manière globale, d’identifier et de comprendre les interactions. De plus, les étudiant-e-s sont aussi variés que le cursus, et arrivent avec des connaissances et des intérêts différents. Les échanges sont une grande source d’inspiration. Tous ces atouts leur permettront de travailler plus tard avec des acteurs et actrices d’entreprises de divers horizons et de piloter de manière transdisciplinaire le changement vers une économie circulaire.

Un an et demie de master CIS: quels sont les retours des étudiant-e-s ? 

Les aspects les plus appréciés sont les échanges avec les autres étudiant-e-s et la diversité du cursus, qui est décrite comme enrichissante. L’engagement des enseignant-e-s est également perçu et valorisé.

Que nous réserve l’avenir ?

Le Master CIS va prendre pied solidement. Les premiers étudiant-e-s ont commencé à rédiger leur mémoire de master. Ce sera passionnant : le potentiel de la filière sera désormais visible pour tout le monde, et constituera par exemple une nouvelle perspective pour des projets de recherche en cours.

 

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