De nombreux essais ont débouché sur des mesures prometteuses pour accroitre la durabilité de la culture du colza. Toutefois, celles-ci sont encore loin de s’être généralisées dans la pratique. Ce projet vise à motiver les producteurs à mettre en œuvre tout un ensemble de mesures. Ils doivent notamment renoncer aux herbicides et aux fongicides, réduire l’utilisation d’insecticides et veiller à une fumure azotée et soufrée conforme aux normes de fumure. Onze exploitations, réparties sur tout le Plateau suisse, appliqueront ce système de culture pendant trois ans. Elles seront étroitement suivies par la BFH-HAFL, le Groupe Culture Romandie et le Forum Ackerbau.
Le but du projet est d’étudier comment les différentes mesures peuvent être combinées, de quel soutien les producteurs ont besoin pour les appliquer et quels obstacles ils doivent surmonter. «Le projet doit montrer que les mesures prometteuses développées lors des essais peuvent aussi être transférées avec succès à la pratique», explique Andreas Keiser, professeur en grandes cultures et sélection végétale à la BFH-HAFL. Le projet contribue à une culture du colza durable, qui maintient la production indigène et satisfait la demande. Ce projet de vulgarisation est financé par l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), par des acteurs du marché à toutes les étapes de la filière (Fédération suisse des producteurs de céréales, Florin AG, société coopérative fenaco, Zweifel Pomy-Chips AG) et par l’interprofession swiss granum.