Lucien Porta: Aperçu du Master of Science in Electrical Engineering

Pourquoi avez-vous choisi cette filière d’études?

À la suite de mon Bachelor en Mécanique, le Master in Electrical Engineering représentait pour moi l’occasion d’élargir mes compétences. De plus, mon intérêt pour les entrainements électriques m’a naturellement orienté vers cette filière. Finalement, les compétences dans ces deux branches se complètent bien et apportent des connaissances pluridisciplinaires qui sont très utiles dans certains domaines tels que les entrainements électriques, la mécatronique ou la conception de systèmes.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans la formation?

La flexibilité du parcours d’études est un vrai plus au niveau master. Cela permet de se construire un cursus personnalisé et orienté vers ses propres intérêts et objectifs. Le rattachement à un institut de recherche et à un mentor est également un élément important, puisque c’est par ce biais que les expériences concrètes sont acquises avec différents projets.

À quoi ressemblait votre emploi du temps?

Par moments, mon emploi du temps était relativement chargé. Les études de master sont flexibles, mais demandent aussi une plus grande autonomie dans l’organisation de son travail et de son cursus. Cela m’a permis de répartir la majorité des cours théoriques sur la première année, ce qui mène à des périodes d’examens intenses, tout en présentant l’avantage de pouvoir dédier la seconde partie du master aux projets.

Avez-vous travaillé en parallèle, pendant le semestre ou les vacances?

Oui, j’ai effectué mon master en cours d’emploi au sein du même institut de recherche auquel j’étais rattaché pour mes études. Cela s’est avéré très complémentaire, et m’a donné du temps et un environnement propice pour développer des compétences et tisser un réseau professionnel dans mon domaine.
De plus, mon mémoire de master a été effectué à plein temps avec une entreprise spécialisée. J’ai moi-même pu mettre en place cette collaboration qui a finalement été bénéfique pour les trois parties prenantes, soit la BFH, l’entreprise et l’étudiant-e.

Quels défis avez-vous dû relever durant vos études?

Personnellement, le passage du bachelor au master a représenté un grand défi, notamment au début, quand beaucoup de connaissances ont dû être acquises. Toutefois, les compétences fondamentales acquises avec le bachelor et un peu de motivation rendent un tel parcours possible, et cela se traduit rapidement par des qualités intéressantes et une satisfaction personnelle.

Quels sont vos projets? Que souhaitez vous faire après vos études et que faites-vous aujourd’hui sur le plan professionnel?

Après ces études, je souhaite poursuivre mon parcours en ingénierie dans le domaine des entrainements électriques, de l’électromagnétisme ou de la simulation. J’espère pouvoir contribuer à des solutions innovantes qui ont un impact positif sur la consommation d’énergie et de ressources, et mener à bien le développement de systèmes et de projets complexes. J’ai trouvé une place de travail en entreprise sans trop de difficulté, directement après mon master, qui plus est dans le domaine recherché.

Quels bénéfices tirez-vous de vos études?

Je tire un grand profit personnel de l’élargissement de mes compétences et de l’expérience accumulée dans les mondes académique et professionnel. Outre les acquis techniques, le master MSE offre également une ouverture sur la Suisse grâce aux nombreuses collaborations entre les hautes écoles spécialisées, et il permet de tisser un réseau diversifié, source d’épanouissement.

Que diriez-vous à quelqu’un qui envisage de telles études?

Je lui conseillerais de bien soupeser ses propres motivations et objectifs, car l’envie d’effectuer ce master devrait être guidée par un intérêt pour un domaine particulier. Cela permet de choisir l’institut de recherche approprié et de construire un cursus cohérent et motivant. En cas de doute ou d’envie particulière, il ne faut pas hésiter à effectuer un stage ou une expérience professionnelle entre le bachelor et le master, histoire de mieux cerner ses intérêts.