- Communiqué de presse
Halle technologique BFH-HAFL: idées modernes pour l’avenir alimentaire
09.01.2025 Rechercher de nouveaux procédés, développer des produits alimentaires durables, utiliser plus efficacement les flux secondaires: dans sa halle technologique récemment agrandie, la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires BFH-HAFL explore de nouvelles possibilités pour la recherche, la formation et la collaboration.

Notre alimentation évolue, et avec elle sa production, du champ à la table. Avec l’agrandissement de sa halle technologique, la BFH-HAFL investit pour un enseignement proche de la pratique dans le domaine de la transformation alimentaire. Elle offre aux chercheurs/-euses, mais aussi aux entreprises, une infrastructure de pointe et une plateforme pour développer des procédés de fabrication et des produits innovants, et les tester en conditions réelles. La halle technologique agrandie (ou «pilot plant») a été inaugurée hier dans le cadre du Future Food SymposiumUnsere Ernährung ist im Wandel – und somit deren Produktion vom Feld bis auf den Tisch. Die BFH-HAFL setzt mit der Erweiterung der Technologiehalle dafür neue Akzente: sie ermöglicht den praxisnahen Unterricht in der Lebensmittelverarbeitung. Forschenden und auch Unternehmen bietet sie modernste Infrastruktur und eine Plattform, um innovative Herstellungsverfahren und Produkte zu entwickeln und unter realen Bedingungen zu testen. Eröffnet wurde die erweiterte Technologiehalle – der «Pilot Plant» - gestern im Rahmen des Future Food Symposiums par la Prof. Dr Ute Seeling, directrice de la BFH-HAFL, Ursula Kretzschmar, responsable du domaine Food Science & Management de la BFH-HAFL, Dr Sebastian Friess, responsable de la Promotion économique du canton de Berne, ainsi que Dr Karola Krell, représentante de la FiAL (Fédération des Industries Alimentaires Suisses). Tou-te-s ont souligné le rôle central de cette halle technologique moderne. Sebastian Friess a déclaré lors de l’ouverture du Future Food Symposium: «À la suite d’études, le canton de Berne a identifié des lacunes dans le système. Le manque d’infrastructures de production pouvant être utilisées par le personnel de recherche et les start-up en faisait partie.» Il a également insisté sur l’importance de la collaboration entre les différent-e-s protagonistes, d’une réflexion en termes de chaine de valeur et de la pensée en réseau.
Avant de couper le ruban et d’inaugurer la nouvelle halle technologique, Karola Krell s’est félicitée de son utilisation par les futur-e-s spécialistes pour développer de nouveaux aliments. «La pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur alimentaire est conséquente, raison pour laquelle je me réjouis de la présence de chacun et chacune.» Claudio Reinhard, cofondateur de la start-up Gaia Tech, s’est lui aussi montré très satisfait de la nouvelle infrastructure, une offre de la BFH-HAFL unique en son genre pour les start-up. La professeure Ute Seeling, directrice de la BFH-HAFL, a relaté le long parcours de cette success-story, aboutissant à une halle qui offre un espace pour passer «de l’idée au produit». «J’espère qu’elle sera intensivement utilisée. Innovez!»
L’innovation par la coopération
Avec son nouveau laboratoire culinaire et sa vaste infrastructure d’installations pilotes, la BFH-HAFL assume une fonction de catalyseur: «Nous associons encore plus étroitement la recherche et la coopération avec les start-ups, les PME et l’industrie afin de créer ensemble des solutions pour un système alimentaire durable», explique Ursula Kretzschmar, responsable du domaine Food Science & Management.
De l’idée à la mise sur le marché
Avec cet investissement de plus de deux millions de francs, soutenu par la Promotion économique du canton de Berne, la BFH-HAFL renforce son rôle d’institution leader dans la recherche agroalimentaire orientée pratique. «Notre infrastructure, qui comprend non seulement la halle technologique mais aussi l’aile des divers laboratoires d’analyses, offre de vastes possibilités de développement, de l’idée aux processus de production mis à l’échelle, en passant par les concepts de produits», explique Christoph Denkel, chef du groupe de recherche «Technologie des processus alimentaires et innovation durable». L’infrastructure permet d’utiliser différentes sources de protéines et de valoriser les flux secondaires, c’est-à-dire les sous-produits issus de la production alimentaire.
«Associée aux compétences de nos équipes de recherche, notre infrastructure offre des conditions très attrayantes pour faire avancer l’innovation. Tout le monde profite de cette collaboration: entreprises, chercheurs/-euses et étudiant-e-s», déclare C. Denkel. David Flury, responsable de l’exploitation de la halle technologique, abonde dans ce sens: «C’est une infrastructure de recherche performante qui a vu le jour ces dix dernières années.»
Appréciée des start-ups
Pour les start-up en particulier, l’accès facilité à l’infrastructure de la BFH-HAFL et aux compétences de recherche est extrêmement précieux, comme le montre le nombre croissant de coopérations. Par exemple en ce moment Kidemis AG et Gaia Tech AG à la BHF-HAFL: Kidemis fabrique des aliments protéinés pour poissons à partir de sous-produits de l’agriculture et Gaia des substances de grande valeur pour les industries cosmétique et alimentaire.
«La manière dont on peut accéder aux infrastructures de recherche de la HAFL est incroyablement précieuse pour nous, les start-up, afin de passer du laboratoire à l’industrie.»